Les solitaires à l’honneur dans la pièce de théâtre, Solitude(s) ou la liberté du singe

La compagnie « Du Bout du coeur » interprête, Solitude(s) ou la liberté du singe

La compagnie « Du bout du coeur », créée en janvier 2020, a pour objet d’exprimer ce que l’on ne voit pas par le prisme du vivant et de redonner sa juste valeur aux invisibles grâce au spectacle.

La méthode de travail de la compagnie repose sur le travail corporel.

La musique, industrielle et alternative, est également très importante dans la création de chaque étape de travail.

Le spectacle « Solitude(s) ou la liberté du singe »

Solitude(s) ou la liberté du singe

Credit Photos : Marilou Vuillaumey ( insta @mckenziemarilou)


Le sujet de la pièce naît du désir d’écrire sur ceux qui vivent cachés, ceux que l’on ne voit pas, les marginaux, les laissés pour compte….les solitaires. Ecrit en 2017 et mis en scène par Marion Gallet, l’équipe se forme au printemps 2020. Le spectacle se joue sur deux dates fin septembre 2021 au Centre d’animation du Point du Jour. D’entrée, la pièce s’ouvre sur cinq personnages soudés et enfermés dans ce qui pourrait être un hôpital psychiatrique ou un lieu hors du temps et hors du monde.

Ces cinq marginaux forment une véritable famille. Avant de faire connaissance avec ces cinq solitudes, le spectateur assiste à la vie en communauté de ce qui semble être cinq bonobos. Petit à petit, ces derniers vont « muter » et devenir des humains. Dés cet instant, nous pouvons apprécier le travail corporel des comédiens.

Les marginaux ont enfin la parole

Nous les suivons chacun avec leurs blessures et leurs travers. On se met à les aimer, et on s’attache à eux. Nous sommes touchés par Charlie le toxicomane, puis on vient à sourire avec l’homme-enfant qui se prend pour un coléoptère. On s’amuse de l’obsession de ménage de Margaret ou avec Louise qui ne se dépace qu’en courant.

Tous nous parlent d’aujourd’hui, des minorités, des invisibles et de l’exaltation de vivre. Le loufoque y cotoie parfois l’absurde.

Un jour, la jeune fille décide de quitter cette famille disparate, elle se sent « guérie ». C’est alors le drame, au sein de ce groupe pas comme les autres.

Credit Photo : Marilou Vuillaumey ( insta@mckenziemarilou)

Actuel, vivant, drôle, utile, émouvant!

Le spectacle mérite la venue du plus grand nombre . Je vous invite à suivre le travail de la compagnie « Du bout du coeur » via leur site La Compagnie du bout du coeur.

« Solitude(s) ou la liberté du singe » est interprété par Sandra Duca, Félicie Robert, Iman Kerroua, Etienne Jeannot et Jean-Mathieu Van Der Haegen. La scénographie, parfaite en tous points, est signée Marianne Le duc.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Retour haut de page