Société : La région Île de France se mobilise contre les violences des jeunes

Actuellement la Région  Île de France se mobilise contre les violences rencontrées par les jeunes, via un site internet se voulant un espace de dialogue, de conseils, et de solutions, ainsi qu’un numéro vert.   Ces actes de violences sont multiples, et ne sont pas forcement que des violences physiques. Viols, rackets, agressions sur internet, troubles de la personne…

La solution c’est d’en parler !

Quelles sont les violences abordées ?

 

  • Violences morales : Violences verbales et insultes, violences dans le couple, harcèlement, humiliations, discriminations.
  • Violences sexuelles : Agressions physiques, racket, bizutage, violences conjugales.
  • Violences contre soit-même : Tentatives de suicide,  troubles alimentaires, jeux dangereux, scarifications, drogues,  alcool, fugue.
  • Violences sur internet : Cyber harcèlement, happy slaping, images porno, sexting.
  • Violences physiques : Agressions physiques, racket, bizutage, violences conjugales..

Il n’est pas rare, qu’à l’école, au collège ou encore lycée, qu’un jeune soit isolé et victime d’un harcèlement part ses camarades. Brimades, coups, humiliations… mettant ainsi en danger aussi bien l’équilibre mental de la victime, pire sa vie…

Les enfants, les ados pouvant être parfois bien plus cruels entre eux, que les adultes ne le sont. Handicap, sexualité, origines ethniques, sociales, des petits détails d’une personnalité faisant qu’il soit possible de devenir LE « souffre douleur ». Dans bien des cas, l’entourage ignorera les véritables faits, l’encadrement scolaire déjà occupé dans ses taches n’y verra que du feu, ou fermera les yeux hypocritement.

Dans le détail, quelques situations de violence chez les jeunes :

La Happy slaping :

Avec le développement des nouvelles technologies, cette nouvelle forme de violence se rencontre plus fréquemment. La rapidité et l’instantanéité de la diffusion de ces images rendent d’autant plus difficile la capacité de la victime à se défendre.

« Happy slapping » signifie : joyeuse claque.

C’est une pratique qui consiste à gifler par surprise une personne et à filmer cette agression à l’aide de son téléphone portable. Cette scène de violence filmée est ensuite envoyée à d’autres personnes, ou diffusée sur internet via les réseaux sociaux et les plateformes de vidéos.

Le Cyber-harcèlement :

L’avènement des réseaux sociaux apportent son lot dans la diversification des violences. Les attaques parfois portées sur facebook n’en sont qu’un exemple. Humiliation de voir diffuser une photo prise à l’insu et partagée par des milliers de personnes… Des commentaires désobligeants, humiliants, menaçants. Nous pouvons même avancer, que les violences via internet seront appelées à se généraliser. Que dit exactement la loi ?

Le cyber-harcèlement n’est pas une infraction pénale reconnue en tant que telle par le code pénal, mais l’auteur des faits peut être condamné pour diffamation, injure publique ou atteinte au droit à l’image.

La diffamation et l’injure publique peuvent être punies d’une amende de 12 000 euros.

L’atteinte au droit à l’image peut être  punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Toutefois, pour que l’auteur des faits soit condamné il faut apporter les preuves de ce cyber harcèlement. Pensez donc à sauvegarder les messages en faisant des impressions ou capture d’écrans.

IDF

L’actualité met trop souvent à la une des faits, des situations, faisant que nombre des victimes de violences choisissent une issue fatale, dramatique… Celle d’en finir avec la vie ! Cela même, qu’il ne devrait pas avoir lieu de se donner la mort par l’ignorance, la bêtise, la cruauté, les attaques gratuites qui ne sont pas être sans impunités. Il appartient à chacun bien entendu de se défendre, mais également si nous sommes les témoins de ces faits, il est de notre conscience d’agir. Nécessité de se confier, de s’exprimer, d’être écouté ? La Région Île de France a mis en place une ligne téléphonique face aux urgences immédiates, via un numéro vert accessible 7/7 de 10h à 22h au : 0 808 807 700. Mais également la possibilité de dialoguer via un échange mail, ou de s’exprimer sur un forum dédié, afin d’y lire les réponses apportées à d’autres.

Ne pas être seul, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Savoir qu’une justice existe, les auteurs de ces faits de violences peuvent être condamnés. Autant qu’il est nécessaire de se rappeler, lorsque nous sommes les témoins, que se taire, c’est être complice…

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